Je suis née par un beau jour d'été à Londres en Angleterre. Ma mère, coiffeuse et mon père, agent de sécurité, m'acceuillèrent dans ce monde à bras ouvert. Voilà plus de 3 ans qu'ils essayaient d'avoir un enfant, et alors qu'ils désespéraient de jamais y arriver, j'ai pointé le bout de mon nez. Un superbe bébé de 3,2 kilos. Autant dire qu'ils m'ont couvert d'amour. Et bien qu'on était pas très riche, je n'ai jamais manqué de rien. Enfant, j'étais une petite fille adorable mais capricieuse – ça n'a pas vraiment changé d'ailleurs^^. Une vraie chieuse qui au final réussissait toujours à obtenir ce que je voulais. Malheureusement les choses se sont gâtées pour moi vers mes 10 ans, quant mon père vint à se faire tuer. Un type avait tenté de cambrioler l'endroit qu'il était chargé de surveiller et ça avait mal tourné. Une terrible perte dont j'eus beaucoup de mal à me remettre. Et alros que je commençais tout juste à retrouver le sourire, ma mère s'enticha d'un bel avocat. Je la soupçonnais surtout d'être avec lui pour l'aspect financier qu'il représentait, la sécurité. En effet suite à la mort de mon père, il laissait derrière lui pas mal de dettes. Problèmes résolus avec l'arrivée de ce nouvel homme. On ne tarda pas à déménager chez lui, dans sa grande maison, et quelque temps plus tard ils se mariaient. Je n'ai jamais aimé mon beau père, et pour cause. J'ai toujours senti qu'il y'avait quelque qui n'allais pas chez lui, je ne le sentais pas. Pourtant les premiers mois il s'efforçait d'être le plus charmant possible, me couvrant de cadeaux. Malheureusement mon mauvais pressentiment se confirma. Seulement 6 mois après qu'on emménagea chez lui, il commença à révéler sa vraie nature. Un type dominateur, autoritaire , mysogine et violent. Dès que je faisais le moindre bétise il me hurlait dessus. Je me rappelle encore du jour où j'ai eu la maladresse de casser un vase. Il m'a empoigné d'une telle force que j'en avais des bleus sur mon bras. Et ses punissions étaient terribles, parfois il pouvait m'enfermer dans le placard pendant des heures. Que disait ma mère dans tout ça ? Et bien figurez vous qu'elle jouait la politique de l'autruche. Elle faisait comme si de rien n'était. En fait elle n'était pas vraiment au courant de ce qu'il se passait réellement. Elle savait que son mari se montrait parfois dur avec sa fille, mais elle ne soupçonnait pas l'ampleur de la situation. En effet il faisait toujours attention à n'agir que lorsqu'on était seuls... Il était très malin, et lorsque j'essayais d'en parler avec ma mère, elle me disait toujours que c'était moi qui exagérait. Elle ne voulait pas me croire ! Il a fallu que je me retrouve à l'hôpital avec un bras cassé pour qu'enfin elle prenne conscience du monstre qu'était son mari. Elle demanda instantanément le divorce et obtint du juge une ordonnance restrictive : il n'avait pas le droit de nous approcher dans un rayon de 150m. Il était aussi contraint de nous verser une pension tous les mois. Enfin débarrassé de ce beau père, petit à petit je réussis à me reconstruire .

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C'est au collège, en quatrième que j'ai fais la rencontre du père de mon enfant. Clovis Ruben Bandlegas Très vite je suis sortie avec lui. Les prémices de l'amour, seulement je n'en avais pas encore conscience. Voilà d'ailleurs pourquoi il m'a surprit à batifoler avec un autre garçon... Le jour de son anniversaire en plus. Je sais ce n'est pas bien. Mais à peine quelques mois plus tard Ruben est retombé dans mes bras. Que voulez vous je sais comment me faire pardonner (a). Oui mais voilà bien que je l'aimais, je ne pouvais m'empêcher de flirter avec tous les beaux garçons que je croisais. Fallait me comprendre aussi, j'étais jeune, belle, attirant les garçons comme le miel attire les abeilles. Je n'étais pas assez mature pour entrer dans une relation sérieuse, et puis j'avais tellement de choses à découvrir ! Alors forcément je papillonnais à droite à et à gauche, profitant de mon succès auprès de la gente masculine. Malheureusement et on peut le comprendre cela ne plaisait pas du tout à Ruben, conclusion il m'a quitté une nouvelle fois. Chose que j'ai assez bien prit, après tout maintenant j'étais libre de batifoler à tout vent ! Ne vous méprenez pas, je n'étais pas non plus une fille facile, j'aimais seulement plaire, cela ne voulait pas pour autant dire que cela allait plus loin que le stade du flirt. Une fois le lycée fini je me suis faite acceptée dans une grande fac des Etats Unis, Yale. Conclusion j'ai perdu tout contact avec Ruben. Ma nouvelle vie me plaisait, je suivais des études de journalisme, j'avais un avenir très prometteur. Tout le monde me prédisait à une grande carrière, et ambitieuse que je suis je comptais bien y arriver. Bien qu'aujourd'hui mes priorités ont changé, m'enfin j'y reviendrais. Devinez qui j'ai croisé il y'a 2 ans de cela lors d'une fête ? Ruben en personne et oui ! A croire que le monde était petit. Et ce qui devait arriver arriva, on retomba dans les bras l'un de l'autre. A la différence près que cette fois j'étais prête pour une vraie relation. J'avais beaucoup murie, plus question d'aller à droite et à gauche, je ne voulais pas le perdre une fois de plus. Nous étions follement amoureux, voilà pourquoi au bout de six mois à peine nous échangions nos vœux. Et oui, mari et femme ! Et pour couronner le tout, peu de temps après voilà que j'étais enceinte ! Un événement que nous avons accueilli avec bonheur. Pour nous ce petit bébé serait la consécration de notre amour. Seulement voilà, dans la vie les choses ne se passent jamais comme on le voudrait, j'aurais du le savoir. C'était trop beau pour être vrai. Alors que j'étais enceinte de 6 mois, une dispute éclata entre mon mari et moi. Jusque là rien d'anormal vous me direz cela arrive souvent dans les couples. Sauf que cette fois ci ce fut différent... Ruben osa porter la main sur moi, et me gifler, moi sa femme qui attendait son enfant de surcroit. Un geste qui mit directement fin à notre mariage. Pour moi c'était fini. Je ne pouvais certainement tolérer qu'on me frappe une fois de plus... Ayant déjà subi des violences durant mon enfance, je ne voulais certainement pas revivre le même traumatisme. Et surtout je connaissais aussi mon beau père, un homme lui aussi violent. Et ne disait on pas qu'un enfant qui a subi des violences a tendance à reproduire le même schéma parental ? Avec un bébé qui grandissait en moi je ne pouvais pas courir le risque que Ruben soit comme son père. Alors ni une ni deux j'ai fais mes valises et je suis partie, sans le prévenir, sans lui laisser le moindre mot. Pourquoi le ferais je après ce qu'il m'avait fait ? A mes yeux c'était impardonnable... Vous pensez surement que c'est une réaction exagéré et peut être auriez vous raison... Mais moi la seule chose que je pensais c'était à la santé de mon bébé.

En attendant de m'établir quelque part je créchais chez une amie. Une semaine plus tard j'envoyais à Ruben les papiers de divorce. Je ne voulais plus rien avoir affaire avec lui. Une part de moi espérait qu'il refuse de signer, qu'il se batte pour me garder...Mais cela n'arriva jamais. Les papiers me furent retourné avec sa signature. Ayant besoin de m'éloigner de lui, je déménageai pour la Californie où une de mes cousines habitait. Et c'est là bas que j'ai accouchée, seule. Une magnifique petite fille que j'ai prénommé Zafrina. Un vrai petit ange tombé du ciel. C'est elle qui m'empêcha de broyer du noir toute la journée. Elle qui me donnait le courage de me lever le matin. Mais je vous dire que m'occuper d'elle n'a pas été une partie de plaisir tous les jours. Enfin surtout subvenir à ses besoins... C'est que mine de rien j'avais arrêté mes études, et j'étais sans emploi. Mes dernières économies venaient de s'envoler, et bien que ma cousine ai été très généreuse, elle n'avait pas de grands moyens elle non plus. Conclusion j'ai du me mettre à chercher un job. Seulement sans diplôme ni qualification particulière j'étais mal barré. En plus de cela il fallait aussi que je trouve une place pour ma fille à la crèche, car je ne pouvais évidemment pas l'emmener avec moi au travail. Vendeuse dans un magasin de lingerie, voilà ce que je dégota. Certainement pas le métier de mes rêves, mais je ne pouvais pas me permettre de faire la fine bouche. Ma fille passait bien avant mes rêves et mes ambitions. Elle était ma priorité. Ruben hantait toujours mes pensées...Quand je voyais ma fille qui allait devoir grandir sans père, souvent je me demandais si je n'avais pas fait une erreur. Peut être aurais je du agir différemment...Mais bien vite je me sors ces idées de la tête, après tout ce n'était qu'un salaud qui ne mérite pas qu'on s'attarde sur lui. Et puis le fait qu'il n'ai jamais cherché à me retrouver était significatif non ? D'accord mis à part des photos que je lui envoyais je ne lui avais donné aucune nouvelle. Mais franchement s'il avait voulu me retrouver il n'aurait pas eu de mal. Conclusion il se fichait pas mal de nous. Côté coeur je ne suis jamais retombé amoureuse depuis, de toute manière je ne voulais pas. Pour moi les hommes c'était fini, mis à part quelques aventures par ci par là, terminé. Je ne permis d'ailleurs à aucun de rencontrer ma fille.

Je n'ai pas suivi la première saison de Take me out, à vrai dire j'en avais même jamais entendu parler jusqu'à récemment. C'est une de mes amies qui a prit l'initiative de m'inscrire. Pour rigoler. Sauf que mon profil plaisait et qu'on m'a contacté pour passer une sorte d'audition. Ma première réaction fut de refuser catégoriquement. Moi ? Une émission de télé réalité ? Alors que je passais mon temps à critiquer ce genre de show ? Et surtout que j'avais une fille à m'occuper ? Jamais de la vie ! Seulement voilà les factures s'empilaient...Cela devenait de plus en plus dur pour joindre les deux bouts. Alors j'ai longtemps pesé le pour et le contre, et me suis finalement décidé à passer cette fichue audition. Et à ma plus grande surprise j'ai été retenue. C'est le cœur très lourd de devoir quitté ma fille – que j'ai confiée à ma mère - que je suis partie pour la Grèce, pour cette nouvelle édition. Mon objectif : remporter le jeu et offrir à ma fille un mode de vie décent. C'est la seule raison pour laquelle je suis ici. Certainement pas pour les strass, les paillettes, la gloire...Oh non mais plutôt malgré ça.