GABY « LÂÂCHE ÇA TOUT DE SUITE SINON J’T’ÉCRAAAASE! »

Nous pouvons tout de suite voir l’amour délirant que porte le jeune Copernague à sa compagne de jeu. Si jeunes et déjà, ils s’arrachaient les cheveux. Surtout que là, c’était le drame : la demoiselle avait osé mettre un orteil dans son carré de sable! Elle allait subir la colère de Gabriel Dan Copernague et elle allait le regretter. Bon, un orteil ce n’est rien, me direz-vous. D’accord. Sauf que là, elle avait prit entre ses doigts crochus la pelle du pouvoir! Sacrilège! Gabriel était un homme, et chaque homme qui se respecte a besoin un jour ou l’autre de protéger son territoire. Pour lui, son territoire, c’était ce petit carré de sable et il allait le défendre au péril de sa vie. Même à l’époque, il était absolument convaincu qu’il était le héros du carré de sable et que rien n’y personne ne pourrait l’y déloger. Imaginez la scène. Un petit bonhomme pas plus haut que trois pomme se levant sur la pointe des pieds pour oser dépasser le monstre d’un centimètre. Il sourit, se sentant puissant. Il l’écraserait, le mécréant! Il paierait pour le crime qu’il avait commit. Déjà tout jeune, il avait un sens aigu de la justice. Un sens qu’il perdra malheureusement en grandissant, mais bon. Déjà étrangement possessif, qui pourrait penser que plus tard, l’objet de son désir serait la demoiselle en question? Là, c’était la pelle sacrée qu’il ne pouvait quitter des yeux. Malgré la beauté de la jeune fille, il ne pouvait se résoudre à laisser l’objet de pouvoir entre ses mains. C’était baisser les bras. C’était lâche et totalement indigne de lui. Il ne pouvait pas se le permettre. Alors, quasiment sadiquement, il la repoussa et elle tomba par terre, il lui arracha la pelle des mains et l’observa comme Scrat observe ses noisettes. Sauf que l’autre se mit à renifler et Gabriel, en bon prince charmant – ça aussi, il le perdra en grandissant – il approcha la pelle d’elle. Elle la reprit, séchant ses larmes et lui souriant. Problème, elle était aussi sournoise que Scratina et elle partit en courant avec la pelle dans ses mains. Vexé mais surtout déçu, le garçon se laissa tomber dans son carré de sable et bouda jusqu’à ce qu’elle revienne enfin, deux heures plus tard – sans la pelle. Déception.

GABY « Mais qu’est-ce que t’as fait? T’es méchante! J’veux plus jamais te voir! »
ANÉZIA « Pff! C’est maman qui l’a, ta pelle. Pis elle a dit que tu es méchant avec moi et que je dois plus te voir. »
GABY « Justement! Dégage! »
ANÉZIA « C’est ce que je faisais! »
GABY « T’es encore là? »
ANÉZIA « Plus maintenant! »
GABY « PARFAIT! »
ANÉZIA « PARFAIT! »

Et chacun rentra chez soi. C’est beau la vie de jeune, surtout lorsqu’on sait qu’on se reverra le lendemain malgré l’interdiction des parents. Ils étaient déjà inséparables à cet âge-là. Leurs parents ne voyaient pas d’un très bon œil cette amitié – surtout les parents d’Anézia, en fait, trouvant que le jeune Gabriel était une mauvaise influence pour leur fille. Mais dans le fond, ils s’adoraient et rien ni personne n’aurait pu les séparer. Sauf que l’enfance passe beaucoup trop vite et ils durent rapidement plonger dans le monde réel, où les problèmes sont assez loin de leurs disputes autour du carré de sable pour une pelle en plastique. Ces moments réussissent toujours à les faire sourire tant que dans le fond, c’était complètement stupide. Voir à quel point Gaby tenait à cette pelle et voir à quel point Anézia aimait le pousser à bout… Sans vraiment s’en rendre compte. Dire que ça ne changera pas plus tard et qu’ils se taquineront au moins autant qu’avant. Gabriel eu rapidement 12 ans et il était convaincu être déjà un homme à cette époque-là. Il devrait en effet faire preuve de beaucoup de maturité pour faire face au drame qui allait s’abattre sur sa famille. Après ce drame dont je vous détaillerai tout après, il a toujours voulu cacher cette faiblesse, cette douleur au plus profond de lui. C’est là qu’il a prit conscience que nous ignorons combien de temps il nous reste à vivre. C’est donc là qu’il voulu vivre sa vie pleinement et goûter à tout ses bienfaits – comprendre le sexe, la drogue, l’alcool et la cigarette.

Revenons donc à nos moutons. Gabriel Dan Copernague est devenu un jeune préadolescent de 12 ans. Comme tous les garçons de son âge, il va à l’école et il râle contre les devoirs. Ensuite, ce sont les professeurs qui râlent contre lui parce qu’il ne les fait pas. Enfin. Un soir, alors qu’il revenait de l’école, il balança comme toujours son sac sur le divan en criant « Salut! » à la cantonade. D’habitude, il y a toujours quelqu’un à la maison et ce quelqu’un lui répond toujours. Lorsque seul le silence lui répondit, Gaby pensa qu’il pouvait déjà commencer à se poser des questions. Lorsque son regard s’accrocha au trou dans la baie vitrée qui menait au balcon, son inquiétude augmenta. Surtout lorsqu’il aperçu des tâche de sang sur la table. Il suivit du regard un filet sanguinolent et d’autres gouttes rouges égarées. Puis il vit son père, affalé proche du téléphone. Il murmurait sans cesse « Ambulance… Appeler ambulance… Trop tard… Erreur… Meurtre… Ambulance… Appeler ambulance… » Traumatisme total pour Gabriel. Un garçon de 12 ans n’est pas censé devoir supporter la vue de son père mourant. S’affalant à ses côtés, il lui murmura que tout allait bien – genre – et qu’il allait appeler une ambulance. Il appela donc l’ambulance comme promit et se remit à genoux proche de son père, des larmes coulant sur ses joues.

GABY « Papa, explique moi. C’est une balle, c’est ça? Pourquoi? »
PÈRE « Ta mère… Elle saura. Dis-lui… Dis lui que je suis désolé. »
GABY « Désolé pour quoi, papa? Papa? PAPA! Non…! Papa… »

© CRISTALLINE

Il avait été détruit par la mort de son père. Sa mère aussi. Elle lui avait apprit que son père travaillait pour une compagnie qui avait des activités assez illégales. Ces mêmes activités pourraient être compromettantes pour le gouvernement, qui avait envoyé la police l’attraper et le mettre en prison. Seul problème, quelqu’un d’autre avait apparemment engagé un tueur à gage pour le tuer – et il avait réussi son coup. Il avait envoyé une balle dans la baie vitrée qui, malgré son renforcement, n’était pas à l’épreuve des balles. Elle n’éclata pas mais la balle fit un trou au milieu de la vitre et a atteint son père. La mort ne fut pas immédiate comme Gabriel a pu le constater, mais M. Copernague luttait pour pouvoir dire quelques mots à son fils. Il venait tout juste de se faire frapper lorsque Gaby est rentré de l’école. C’est d’ailleurs là que Gabriel se rendit compte qu’il avait des parents qui étaient tout sauf exemplaires. Sa mère était prostituée et son père complotait contre le gouvernement. Ça, c’était des choses qu’il valait mieux que personnes ne sache. Ensuite élevé par sa mère, il avait passé des nuits horribles. Il tentait de dormir, mais il entendait des bruits disons un peu suspects dans la chambre de ses parents. Enfin, la chambre de sa mère désormais. Elle amenait plus souvent ses clients chez elle pour une raison ignorée de Gabriel. Assez grand pour comprendre ce qui se passait dans la chambre de sa mère, il n’avait pas été tenté d’aller voir si elle allait bien comme il l’aurait sûrement fait étant plus jeune.

Il grandit dans un climat étrange qui influença beaucoup ses actions – surtout sa passion pour l’alcool. Parce que sa mère avait prit l’habitude de prendre un verre d’alcool après chaque nuit, pour oublier. Pour oublier qu’elle oubliait le père de Gabriel dans d’autres bras alors qu’il était mort. Elle l’avait déjà aimé à la folie, mais ces coups de foudre s’éteignent généralement rapidement. Elle était restée avec lui parce qu’elle aimait son fils. Parce qu’une mère aime toujours son fils lorsqu’elle a la chance de le connaître. Bref, Gabriel est devenu un homme, un vrai. Les hormones ont commencé à entrer dans sa vie et c’est là qu’il a aussi commencé à remarquer à quel point Anézia était mignonne et terriblement attachante – d’après lui. Il se mit aussitôt en tête de l’avoir pour lui tout seul, comme le gamin qu’il était voulait sa pelle. Sauf que là, comme je l’avais parié, ses yeux ne pouvaient simplement pas se détacher de la jeune femme alors que la pelle, il l’avait depuis longtemps jeté aux vidanges. C’était totalement indéniable, elle l’attirait (ah, quelle coïncidence, c’est réciproque) et ils firent les 400 coups ensemble. Ils ont absolument tout fait, jusqu’à fumer une clope à la pleine lune et faire du saut à l’élastique. Ils se sont tout partagés et ils savent tout l’un de l’autre. Les deux seules choses qu’Anézia ignorait à son sujet, c’était les véritables conditions de la mort de son père et le métier de sa mère – lorsqu’elle tente d’aborder le sujet, il réussit toujours à détourner son attention en lui volant un baiser auquel elle est incapable de résister ou en lui mettant un verre d’alcool quelconque dans les mains. Elle ignorait aussi sa passion pour la guitare et celle, grandissante, pour le piano. Il a une fascination pour ces deux instruments et ça adouci son côté bad boy. Ça fait nettement plus classe – plus torturé aussi, dans un sens.

Gabriel a remarqué que les pires conneries qu’ils font, c’est lorsqu’ils sont défoncés. Comme la fois où ils se sont retrouvés mariés (et deux fois plutôt qu’une!) ou lorsqu’ils se sont retrouvés à faire l’amour sur le comptoir du bar. C’est fou, malgré tous ces verres, leur résistance à l’alcool est toujours aussi nulle qu’avant. Le lendemain de veille est toujours difficile. Premièrement à cause des maux de tête et des migraines, deuxièmement pour réparer toutes les conneries qu’ils ont faites durant la soirée. Le pire, c’est qu’ils savent pertinemment bien comment ça finit lorsqu’ils vont boire (et je cite) ‘un verre ou deux’. Que ce soit dans le lit de l’un ou de l’autre ou au beau milieu de la place, pas de problèmes! De toute manière, même si Anézia le nie, ils ne peuvent pas se résister. Ça échappe à leur contrôle. Il suffit que l’un ou l’autre touche l’autre et le désir s’embrase. Bon, si c’est juste un peu touchés, au début ils sont parfaitement capables de se contrôler. Ça dégénère lorsqu’ils s’embrassent et ils se transforment en masse d’hormones incapables de réflexion lorsque Gabriel passe ses mains sous le chandail de la demoiselle ou si cette dernière commence à jouer avec sa braguette de pantalon. Et pourtant, il faudrait les voir se chercher! Bref. Ils sont complices, terriblement complices, mais ils se taquinent au moins autant. Bref. Gabriel s’amuse aussi à lui glisser des phrases pas du tout subtiles comme quoi il est l’homme de sa vie et qu’elle devra bientôt s’en rendre compte.

© CRISTALLINE

ANÉZIA « GAB! On va auditionner pour l’émission de Mrs. LOL. Ça va être MALADE! »
GABY « Répète cette connerie, tu veux? »
ANÉZIA] « Ouais, c’est ça, faut tout t’expliquer deux fois. »
[size=9]GABY « Ouais, c’est ça, faut tout te demander deux fois. Je te reconnais plus déjà, ça me rassure. Donc répète ça, ma chérie? »
ANÉZIA « Essaye pas Gabriel Dan Copernague, ça ne marche pas avec moi. »
GABY « Très bien, dans ce cas. Donc répète ça, espèce de pute sourde? »
ANÉZIA (furax) « ET S’IL TE PLAIT C’EST PAS DANS TON LANGUAGE?! »
GABY (lui vole un baiser) « Tu sais bien que je t’aime. »

Tout le monde sait bien que Gabriel aurait fait n’importe quoi pour Anézia, même si entre nous, ça ne paraît pas beaucoup en ce moment. Alors même s’il trouvait l’idée complètement tirée par les cheveux au départ, il a finalement accepté. Bien qu’un peu ronchonnant, il a rapidement comprit l’attrait du jeu : gagner. L’adrénaline qui coule dans ses veines le fait vivre et ça, c’est totalement indéniable. Il aime ça. Il a aussi remarqué qu’il serait capable de tout – ou presque! – pour gagner. Même s’allier avec un ennemi, si c’est obligatoire. Pourquoi pas? Il a parié avec Anézia qu’ils resteraient le plus longtemps possible. C’est ce qu’il compte faire, et il compte aussi en faire voir de toutes les couleurs à ses concurrents. Surtout à Anézia me direz-vous (vous aurez certainement raison) mais il est convaincu que ce jeu sera terriblement amusant et surtout terriblement divertissant. Même si parfois, le doute s’insinuera sûrement dans son esprit, il n’aura qu’à se rappeler ce pari avec la demoiselle et ça suffira à le remettre sur pied. En le regardant pour la première fois, il aura sûrement l’air d’un type totalement stupide qui ne pense qu’au sexe, à la drogue et à l’alcool mais surtout qui adore faire la fête. Seulement, si on se donne la peine de creuser – croyez-moi, personne ne se donne la peine de creuser – c’est quelqu’un de bien, quoiqu’un peu trop fêtard encore. Il peut même être très doux et très attentionné s’il veut et même romantique s’il fait travailler ses neurones – oh la, il n’est pas habitué, faut pas trop lui en demander non plus. Bref, c’est quelqu’un qui cache plus d’un tour dans son sac et il vous surprendra certainement. Enfin, j’ose espérer.

“ DIFFICILE D'AIMER ET POURTANT JE M'AIME

pseudo et prénom - Little-Surfeuse / Geneviève
âge - 14 ans > 15 ans en mars (a)
où avez-vous trouvé le forum ? Dans un de vos partenaires, j’me souviens déjà plus lequel XD
votre avis à son sujet - J’le trouve moche, c’est pour ça que je me suis inscrite. x) Non mais sérieusement, il a l’air bien <3
présence sur le forum - 5/7 (les deux jours manquants, ça dépend XD)
un dernier mot - Anézia, ma chérie, tu sais que tu m’aimes, hum? <3

Dernière édition par Gabriel D. Copernague le Mer 6 Jan - 2:19, édité 7 fois