Cry for another try of friendship;31lignes,

Esmeraldà & Ellwelynn COULD YOU CRY A LITTLE . Lie just a little Pretend that your feeling a little more pain I gave now I'm wanting Something in return So cry just a little for me . CRY

Le vent fouettait mon visage, et je repensais durement à ma vie, à mes choix. Assise sur un tronc, devant la mer, j'observais le soleil qui se levait, enfin. Le vent laissa sa place à la chaleur d'une journée qui s'annonçait déjà très chaude. J'étais emmitouflée dans une doudoune bien chaude, en tenue de soirée bleue claire, j'avais posé mes escarpins à côté de moi, dans le sable. Mes yeux, fatigués par la nuit blanche que j'avais passée, ne voulaient pas se fermés. J'étais aller dans une petite soirée, j'avais un peu bu, et en rentrant, je décidais de passer par la plage, je n'avais pas envie de dormir. J'avais attendu là, 5 bonnes heures, que le temps passe. Surement qu'Heroïn et Phoenix se seraient inquiétés de ne pas me voir rentrer cette nuit. Peut-être m'avaient-ils déjà cherchée partout? Aucune idée, ce qui était sur, c'est que je voulais à tout prix penser à une vie que je n'aurais pas vue, qui ne ressemblerait en rien à celle que je vis ce moment même. Le remord inlassablement gravé dans mes traits.
Mes problèmes s'accentuaient depuis que celle à qui j'avais parler pour la première fois depuis des années, Ell', ne me montre qu'elle ne m'aimait plus beaucoup. Bien sur, c'était compréhensible, je n'étais pas sortie de chez moi depuis quelques années, et la première personne à qui je parlais me claquait presque en me disant qu'elle ne voulait pas de moi comme amie. Tout le monde réagirait pareillement - si le mot se dit, cela va de soit. Pourquoi tout le monde a-t-il un style de personne? Pourquoi ne pas se contenter d'avoir ce qu'on peut atteindre et évité de se rétamé en voulant avoir plus? Pourquoi les gens sont si égoïste et hypocrite? Qui à bien pu inventé ces sentiments? Je n'en ai aucune idée. Les pensées se bousculent, s'entremêlent, on tombe, on chute, on cri, on à peur et on meurt. On est tous définis pareils, un problème survient et tout devient noir. Noir comme le charbon, noir comme la nuit... Noir comme la mort. Mais bien sur, on se relève, on essaye de chercher à recoller les morceaux... A devenir fort. On y arrive, mais on rechute, on se perd à jamais.
La nuit avait été longue et rude. Le froid, qui n'était présent que tard le soir, avait geler mes doigts jusqu'aux os. Je grelottais, claquait des dents. Les seules choses qui me rassuraient était cette odeur de sel et ce bruit de vague, douce, dans la nuit silencieuse, qui venait gracieusement s'écraser contre le sable, ne laissant pour souvenir qu'un bref passage. Il faisait à peine jour, et les gens n'affluaient pas. Dormaient-ils tous, sans doute... Avec la soirée d'hier soir, il n'y avait que moi pour avoir cette idée saugrenu de ne pas aller me coucher, au chaud, entre de douces couvertures, de sourire lors de mon sommeil... Pourtant, malgré cette désertification totale, une belle tête blonde se montra. Elle se dirigea vers moi, la mâchoire crispée. Moi qui avait envie de lui sourire, lorsque je vis son visage dur et ferme, je me bloquais entièrement. J'étais triste, triste de ne plus avoir de réel estime pour notre relation, aussi amicale fut-elle.

ESMERALDÀ « depuis quand te lève-tu si tôt? », lançais-je.

Elle avait l'air si tendu qu'un train aurait pu passer derrière nous à grand bruit sans que ça lui fasse changer de point de vue. Elle me regardait de haut en bas, comme si elle voyait un clochard qui lui faisait pitié. Je cacha vite ma tête entre mes épaules, fixant le sol, j'essuyais le restant de maquillage qui coulait de la veille. Puis je releva la tête, dans un élan de fierté qui la fit tressaillir, comme si elle ne s'attendait pas à une telle réaction de ma part. Son regard avait un goût d'amertume, le miens, était pleins de questions. Questions qui me torturaient.

E S M E R A L D A MAQUINSON
E L L W E L Y N N FOSTER
in the light of the sun, is there anyone? oh it has begun... oh dear you look so lost, eyes are red and tears are shed. this world you must've crossed... you said... you don't know me, you don't even care, you don't know me, you don't wear my chains.

Six heures du matin. La villa était étrangement calme bien qu'on pouvait encore percevoir les derniers fêtards courageux qui ne s'étaient pas encore couché. Ellwelynn était allongée sur son lit. Pour la première fois depuis son arrivée ici elle n'avait pas participer aux soirées organisées. Prétextant un mal de crane, elle était restée dans sa chambre ce qui en a étonné plus d'un. Elle n'a cependant pas fermé l'œil de la nuit. Tout un tas d'éléments faisaient qu'elle n'arrivait pas à trouver le sommeil ; pour commencer, il faisait très chaud bien qu'elle soit habitué à la chaleur étant donné qu'elle vivait en Arizona. Le plus embêtants était qu'elle n'arrivait décidément pas à se clarifier les idées. Elle n'était pas arrivée ici depuis longtemps que les choses devenaient déjà compliquées, trop compliquées. Ces dernières années, elle avait fuit les problèmes et les conflits ce qui rend tout plus dur encore. C'est en ayant les tête complétement embrouillée qu'elle se rendit vers la salle de bain la plus proche de sa chambre. Elle se disait qu'elle ne dormirait pas cette nuit. Tant pis. Elle commençait à être habituée à force. Avant de se rendre ici, elle avait une réelle attitude de "junkie", qu'elle a toujours d'ailleurs. Bizarrement, elle avait prit gout à cette vie, en quelque sorte, alors que quelques années plus tôt elle ne se serait jamais vue comme ça. Oui, il est parfois assez difficile d'imaginer qu'Ellwelynn ait été quelqu'un de... différent. Parfois, elle elle-même du mal à se faire à un tel changement presque radical. Avant, elle était studieuse, sympathique. Aujourd'hui, elle s'en fout de tout (ou presque) et est froide en général. Elle ne regrette pas ce changement même si, au contraire, elle regrette ce qui l'a provoqué, bien sûr. Elle constata avec plaisir que la salle de bain était libre. Elle se pressa à l'intérieur et fit couler l'eau avec l'intention de prendre une douche rapide. L'eau chaude brulait quelque peu sa peau mais ça lui fit du bien. Après avoir terminé, elle se sortit de la douche et alla vers le miroir qui se trouvait au dessus d'un des lavabos. Elle regardait fixement le reflet de son visage. Ses cheveux, blonds et très humides, tombaient sur ses épaules. Elle se disait à chaque fois qu'elle les trouve trop longs mais elle n'a pas osé les couper depuis longtemps. Mattew préférait quand ses cheveux étaient longs... Elle avait les larmes aux yeux à l'unique pensée de son défunt meilleur ami. Elle s'était promis de ne plus pleurer pour ça mais les larmes coulaient sur ses joues malgré elle. Elle ne pouvait plus les retenir à présent. Elle s'appuya contre le lavabo et pleura, en silence. Elle avait dit à tout le monde qu'elle allait bien, qu'elle s'en était remit, qu'elle s'était fait une raison. Pourtant, elle en était incapable. Il est mort, et c'est entièrement ça faute. Elle ne se le pardonnera jamais. Elle enfila sa robe blanche de la veille et s'en alla, sans prendre le temps de se coiffer ou même de prendre des chaussures. Elle courait. Elle traversa le jardin pour se rendre sur la plage tout en continuant à pleurer. Après quelque minutes, elle était essoufflée et elle s'arrêta quelque minutes. Elle se trouvait à présent assez loin de la villa pour ne plus se soucier des caméras qui les filmaient vingt-quatre sur vint-quatre. Elle apercevait une silhouette familière, un peu plus loin. Elle l'avait reconnu, bien sûr. Esmeraldà. Il fut un temps où les deux jeunes femmes se considéraient comme des amies. Un temps qui, hélas, est passé. Pour Foster, du moins. En disant ça comme ça, on aurait tendance à croire que ça fait longtemps qu'elles ne sont plus amies pourtant cela reste assez récent. Je pense qu'il n'est pas difficile de deviner la raison de leur conflit ; un garçon, bien sûr. Ellewelynn s'est toujours dit qu'elle ne laisserai jamais un homme, aussi beau, charmant et tout ce que vous voulez soit-il, se mettre entre elle et une amie. Elle trouvait a particulièrement stupide. Pourtant, ça lui ait bien arrivé. C'est dommage, Ellwelynn avait énormément d'estime pour Esmeraldà bien qu'elles n'aient pas grand chose en commun, sans vous mentir, et c'était bien une des personnes qu'elle appréciait le plus ici. Seulement, elle s'est intéressé au mauvais garçon. Ça peut paraitre parfaitement égoïste et puéril, et ça l'est, mais Ell' est à présent très désagréable envers Esme' alors qu'elle n'y doit pas comprendre grand chose. Elle l'évite car elle sait que si elle passe trop de temps en sa compagnie et elle finira par se montrer aimable, voire sympathique, et les choses deviendraient presque comme avant. C'est là un des gros défauts de Foster ; elle s'attache bien trop vite aux gens. Sans vraiment s'en rendre compte, elle s'approcha silencieusement de la jolie brune assise sur un tronc d'arbre. Le visage d'Ellwelynn est dur, fermé. Son regard était froid. Elle était totalement dans ses pensées quand Esemarldà l'en sortit.

ESMERALDÀ « depuis quand te lève-tu si tôt? »
ELLWELYNN « depuis que tu découches. plutôt ironique, n'est-ce pas ?

Cela l'était effectivement. Esmeraldà serait en effet plus du genre à se lever très tôt et réveiller Ellwelynn par la même occasion pour qu'elles aillent faire du footing. C'était un peu leur rituel du matin, quand elles étaient encore proches s'entend. C'était dans les habitudes d'Ell' de sortir toute la nuit pour ne rentrer qu'au petit matin, également.

ELLWELYNN « laisse moi te dire que tu as une mine de déterré. un zombie aurait meilleur allure. »

En même temps, elle aurait très bien pu lui répondre "toi aussi", elles avaient toutes les deux des cernes qui commençaient à se dessinées.

ELLWELYNN « je peux me permettre de te demander ce que tu fais là ? »

Cry for another try of friendship;33lignes,

Esmeraldà & Ellwelynn COULD YOU CRY A LITTLE . Lie just a little Pretend that your feeling a little more pain I gave now I'm wanting Something in return So cry just a little for me . CRY

Je baissa les yeux sur mes pieds, comme pour ne pas la regarder, pour ne pas avoir à croiser ce visage, ces yeux. Elle n'avait pas idée à quel point cela me faisait du mal lorsqu'elle me regardait en coin, comme ça, avec une expression grave sur son visage. Je ne retrouvais plus la Ellwelynn avec qui j'avais envie de faire le tour du monde. J'étais en face d'une fille qui n'avait qu'amertume dans la voix et le regard. Mais pour quelles raisons? J'avais envie de gerber.

ESMERALDÀ « depuis quand te lève-tu si tôt? »
ELLWELYNN « depuis que tu découches. plutôt ironique, n'est-ce pas ? »
ESMERALDÀ « plutôt, je pris une inspiration profonde avant de continuer, et depuis quand échangeons nous les rôles comme ça? Oh... Laisse tomber c'est vrai... Tu sais, je ne suis pas stupide à ce point là Ell', j'vois bien qu't'as un truc contre moi, je sais pas quoi mais je trouve ça stupide. Je vois pas ce que j'ai pu te faire. En tout cas sache que je t'appréciais... J't'apprécie toujours, lorsque t'fais pas ta tête de mule. »

Un léger sourire s'esquissa sur mon visage à la vue de tout ça. C'est vrai que c'était bien, lorsqu'elle ne me "boudait" pas. J'avais l'impression que cela faisait une éternité qu'elle ne m'avait pas adresser la parole plus sympathiquement. Je me souvenais des matins rieur, lorsque la fraicheur fouettait notre visage avec entrain. Elle n'avait rien à me reprocher, ou c'est ce que je croyais. Lorsque tout autours de soit tourne à l’envers, on a souvent envie de se cacher sous la couette, ou de se balader en dansant, comme une vraie petite fée. Mais lorsque l’envie nous prend, on ne peut presque jamais l’arrêtée. Même si cela est un peu biscornu, je pense que la meilleure façon de se détendre est de faire des choses toute simple. Se vautrer dans le canapé, faire la vaisselle pour certains, pour d’autres, se promener, tout comme moi. Pourtant, ma promenade n'allait pas bien loin et n'amenait nul part... Juste un bout de bois, sur un bout de terre. Pourquoi n'avais-je pas le droit d'être bien, comme tout le monde? Bordel de merde! Dieu si tu m'entend! T'as quoi contre moi?!

ELLWELYNN « laisse moi te dire que tu as une mine de déterré. un zombie aurait meilleur allure. »
ESMERALDÀ « de ce côté là, tu peu parler, toi aussi tu as bien l'air morte. J'crois juste qu'on a nos raisons... J'ai pas à m'expliquer, et j'te l'demande pas non plus, au moins, tu peux être soulagée d'un poids... J'sais bien qu't'as pas trop envie de me voir en ce moment, j'te retiens pas, sache juste que je suis présente quoi qu'il en soit. Le sujet risque de souvent revenir sur le tapis. »

J'étais venu au monde, fragile, innocente. J'avais pour coutume de m'intéresser à tout, de tout faire pour plaire ou plus. J'avais eu l'envie d'aimer et d'être aimée. Mais cette envie partit lors de mon crash d'avion. Cette envie m'était revenue, jusqu'à maintenant. Aujourd'hui, lorsque je vis Ell', me parler comme à une fille qu'elle n'apprécie pas,... J'étais décidée, je recommencerais. Cela faisait au moins 1 ou 2 ans que je ne l'avais pas fait. Mais je me ferait vomir, pour que je sois libre d'un poids qui m'obsède, même si ce poids ne se trouve que dans ma tête.

ELLWELYNN «je peux me permettre de te demander ce que tu fais là ? »

Je me renfrogna à cette réponse, je n'avais aucunement l'envie de lui raconter mes malheurs, et encore moins en ce moment. Je fis donc en sorte d'esquiver la réponse en devenant moi aussi, froide et mortelle.

ESMERALDÀ « non, tu ne peux pas te permettre, je ne compte pas te raconter mes malheurs, encore moi en ce moment, alors laisse tomber. Si toi t'as envie de dire tes malheurs, fait le, moi je ne te dirais rien, surtout pas en ce moment, tu m'donne pas envie de te raconter quoi que ce soit. »

Et c'était vrai, parce que pendant longtemps, j'avais eu envie de tout lui raconter.