I want to dream once more;48lignes,

Esmeraldà & Gabriel OUI, PETITE PRINCESSE POUR TOI C'EST FACILE . Tes parents sont pleins aux as Tu es argh si splendide Tu veux faire perdre la tête à tous les mecs Oui, Petite Princesse tu as du pouvoir T'es la reine de la nuit Tu es jeune et splendide Et tous les cons veulent sortir avec toi PRINZESSCHEN

ESMERALDÀ « SHUUUUUUUUT! Tu fais trop de bruiiiit! Hihi! »

Il était maintenat tard, très tard, et à vrai dire, c'était plutôt moi, qui faisait du bruit, car Rùben, lui, dormait presque debout, mais riait comme un benêt. Nous avions fait la fête très tard, il devait maintenant être au moins cinq heures du matin. Nous avions danser comme deux fous, nous nous étions collés l'un à l'autre, les filles et les garçons n'osaient pas nous approchés, pensant que nous étions en couple. Après quelque verres dans le nez, les danses se faisaient plus intenses, plus rapprochées, et pendant un temps, je m'amusais comme une folle. Rùben, qui lui aussi était touché par l'alcool, entourait ma taille de ses bras, tandis que moi, dansant langoureusement, je bougeais mes bras en l'air avant d'entourer sa nuque avec. Nous restâmes jusqu'à ce qu'il n'y ai plus que, dans la salle, des personnes tellement déchirées qu'elle ne se souvenaient même plus de ce qu'elle venait faire ici, ni de leur numéro de chambre. Nous étions tellement pétés que nous tenions à peine debout, riant à s'en couper le souffle, nous nous soutenions l'un l'autre pour aller à nos chambre. Mais nous n'avions pas dans l'idée de se séparer de si tôt. J'emmenai donc avec moi Rùben, comme doudou pour dormir. J'étais morte de rire et complètement éveillée, tandis que lui tenait à peine debout mais riait autant que moi, on aurait pu croire qu'il allait tomber et dormir d'un moment à l'autre. J'ouvris la porte, prenant soin de rater la serrure deux ou trois fois. Lorsque je réussis enfin à l'ouvrir, je vis que mes colocataires dormaient déjà, je me tournais vers Rùben, en lui faisant signe de ne pas faire de bruit, et bien sur, vous le savez autant que moi, lorsqu'un bourré fait signe de ne pas faire de bruit, et qu'il veut mettre son doigt devant sa bouche, il le met devant l'œil... Eh bien ça fit pareil pour moi. Je fis s'assoir Rùben sur mon lit et je partis fermer la porte. Lorsque je me retournais, il n'était plus sur mon lit mais venait d'aller se mettre de l'eau sur le visage, il se retourna vers moi et me sourit bêtement, comme un gars qui émerge. Il se rassit sur le lit et je m'assis sur ses jambes, la tête sous la sienne et parla tout doucement.

ESMERALDÀ « Je veux pas dormir... Je veux profiter que t'es là. »

Il me répondit. Mais malgré tous mes efforts pour garder les yeux ouverts, je sombra dans un sommeil profond, collée au torse du jeune homme. Le lendemain matin, j'me fis réveillée par le Rùben, coincé sous moi, qui gémissait dans un rêve. Je lui assena une tape sur l'épaule qui le fit sursauter et réveiller à son tour. Toute endormie, je lui dit, d'une voix lourde et étouffée sur le torse du jeune homme;

ESMERALDÀ « Arrête dont! Laisse moi rêver encore un peuuuuuu... »

Il me poussa sur le côté, maintenant réveillé, et me fit des chatouilles. Je craignais par dessus tout les chatouilles alors j'hurlais. Lorsqu'il s'arrêta, j'me rendis compte que je venais de crier, je me relevais et regarder autours de moi dans la chambre, personne. Puis je jetais un coup d'œil à mon réveil. Il était maintenant 15h00, très tard, en soit. Je me levais tout doucement, souriant à Rùben d'un regard pleins de fatigue avec des yeux entrouverts. Je me dirigeais vers mon armoire et partis dans la salle de bain pour me changer et prendre une bonne douche. J'enlevais mes vêtements et entrais dans la douche. L'eau tiède me fit un bien fou. Ayant laissé la porte ouverte, Rùben entra et se déshabilla à son tour avant de me rejoindre sous la douche. Comme deux enfants, nous nous amusâmes avec l'eau et le gel douche. Je ne manqua pas de tartiner ce dernier avant de finir par lui frotter le dos.

ESMERALDÀ « ça fait du bien une bonne douche après cette soirée d'fou, pas vrai? Oh et puis qu'est-ce qu'on s'est amusés! Va falloir remettre ça, plus jamais j'te quitte! »

Dis-je en me blottissant dans ses bras. Cela me faisait un bien fou de retrouver de la complicité entre nous. En effet, avant, nous étions toujours fourrés ensemble, mais après le crash que j'ai vécu, je ne l'ai plus revu pendant un an ou deux et le fait de l'avoir retrouver m'a fait un bien fou et communiquant. Comme si la peine que j'ai pour ma relation avec Ellwelynn ne vaut rien comparé à la joie que j'ai d'avoir retrouver mon Rùben, celui avec qui j'ai partagé beaucoup de choses. Mais ce qui m'avait fait beaucoup rire, c'était le jour où, une fois de plus, nous n'avions eu aucune pudeur. Sa "copine" du moment était entrée en trombe en disant très fort " MON CHERIII!" moi qui était en train de me changée, nue, devant Rùben, lui répondit " Non, c'est MA chérie " tout en souriant. Cette phrase avait fait l'effet d'une bombe sur la jeune femme. Tandis qu'elle assenait des phrases coup de gueules à Rùben, je mis une culotte et un short. J'avais donc les seins à l'air. Bien sur, Rùben ne manquait pas de tout me raconter, et il m'avait bien dit qu'il comptait la larguée, qu'elle le saoulé à croire qu'il était son boyfriend attitré. Pour l'aider donc - ou ne pas l'aider elle - je m'assis sur les genoux du jeune homme, il prit part à la chose en me serrant dans ses bras, sans se soucier du fait que mes seins étaient plaqués contre lui. Elle enragea encore plus et à ce moment là, je lui fis un de mes plus beaux sourire et lui dit " Et oui ma pauvre fille, faudra te l'avouer, il est mieux avec MOI, qu'avec TOI, donc maintenant, du balais poulette, j'ai un homme à conquérir, et à déshabiller, par la même occasion." elle partit, énervée, tandis que moi, j'étais morte de rire. Oui, c'était un passage de notre vie qui était encrée dans ma mémoire, comme beaucoup d'autre d'ailleurs.